Bien que les gens soient de plus en plus ouverts aux personnes ayant une déficience intellectuelle plusieurs défis demeurent à relever pour qu’elles prennent pleinement leur place dans la communauté.
La déficience intellectuelle est un état et non une maladie. Les personnes ne souffrent donc pas de la déficience intellectuelle; elles n’en sont pas « atteintes ». Elles présentent, ou elles ont, une déficience intellectuelle. Elles vivent avec cet état.
Trois critères sont d’égales importances et nécessaires afin qu’un diagnostic de déficience intellectuelle soit posé.
- Des limitations significatives du fonctionnement intellectuel sont observées (par exemple lorsque la personne a des difficultés à comprendre des concepts abstraits ou encore à anticiper les conséquences d’une action etc.)
- Des limitations du comportement adaptatif, qui se traduisent par des lacunes au niveau des habiletés conceptuelles, sociales et pratiques, sont documentées. Entre autres exemples possibles de ces limitations, nommons les difficultés éprouvées lors de :
- L’utilisation des concepts liés à l’argent;
- L’établissement des interactions sociales;
- La tenue des activités quotidiennes et la préparation des soins personnels (préparation des repas, tâches ménagères, utilisation du transport, habillage, etc.)
- La déficience intellectuelle survient avant l’âge de 18 ans. Seuls les spécialistes membres d’un ordre professionnel (psychologues, neuro-psychologues) peuvent poser un diagnostic de déficience intellectuelle, à l’aide de tests normés reconnus et selon les normes de pratiques applicables.